« Geneviève Casterwoman

Fille, sœur, femme, mère, amie, artistE, enseignantE, ensemenceusE, Geneviève Casterman mène sa vie, ses vies, tambour battant. Elle dit être née à l’école, avoir trouvé chez son institutrice le déclic qui allait lui donner tous ses élans. Créatrice magnifique appréciée dans les petits cercles, mais trop ignorée du grand public. Expéri-menteuse qui se met en danger dans ses nouveaux pro-jets. Collectionneuse d’instants et d’éléments, petites graines qui éclosent un jour, le temps venu. Croqueuse de scènes dessinées et écrites dans d’innombrables carnets. Voyageuse avide de nature et de rencontres.

Adepte de jogging et de natation. Dessinatrice hors pair qui saisit l’émotion, auteure-illustratrice tellement sincère qu’elle découvre à la publication ce que son inconscient lui a dicté. Éveilleuse des talents des enfants qui fréquentent ses ateliers de dessin. Féministe attentive aux droits de tous les humains même les plus démunis. Née Casterman, Geneviève est en réalité une Casterwoman, aussi généreuse qu’exigeante. »

Lucie Cauwe

« Pendant ma formation d’illustration – BD à l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, j’ai découvert la gravure auprès de Kikie Crèvecœur. Depuis la gravure est devenue mon moyen d’expression principal.

Faisant partie de l’atelier Razkas depuis 2009, je pratique essentiellement les techniques en relief : lino et bois, autour des thèmes de la nature (animaux en voie de disparition).

J’explore les possibilités données par la gravure comme outil d’expérimentation pour créer des images uniques, en jouant sur les variations de couleurs et de matières. »

Stéphane Ebner et Nicolas Mayné se sont rencontrés à l’Académie Royale des Beaux-Arts Bruxelles où ils étudiaient tous les deux l’illustration. En 2021 est sorti aux éditions Espeluète TÔA MOÄ, un livre coloré, où jungle et cours de récréation se confondent, Stéphane s’occupant du texte, Nicolas des images, l’histoire étant crée par les deux amis.

S’inspirant des illustrations, le duo a créé une jungle de papier, plongeant le spectateur dans les pages du livre.

Noémie Favart est une illustratrice bruxelloise formée dans les écoles d’art de Saint-Luc et de La Cambre à Bruxelles.

Elle aime produire des images colorées, pleines de motifs et faire des têtes rigolotes à ses personnages. De temps en temps, elle quitte sa page pour faire des marionnettes, de la gravure ou de la pâte à modeler.

Depuis toujours, elle est une grande fan du saint patron des écoliers qui lui apportait de beaux livres dans sa tendre jeunesse. Deux dictons l’accompagnent au quotidien : « Rien de tel qu’un peu de désordre pour faire le ménage » ou encore « Plus on est de poux, plus on rit ». Grande adepte de la procrastination et de la course en tous genres, peut-être écrira-t-elle un jour une histoire sur le retard (et aussi parce que ça rime avec Favart). En attendant, la voici partie au fond du jardin observer les coccinelles et les escargots.

« Dans mes illustrations, j’aime concevoir des univers uniques et singuliers où je m’amuse avec les motifs. À l’intérieur de ces images regorgeant de détails, les éléments se mêlent, invitant à l’exploration pour découvrir ce qui s’y dissimule. L’objectif est de se perdre, de s’immerger, d’observer, de prendre le temps. J’apprécie voir les gens s’arrêter pour découvrir ce qui s’y cache : chaque plante, animal, personnage ou objet que j’ai dessiné avec minutie. »

Depuis toujours mon travail « tourne autour » de la nature, de l’écologie, de la justice sociale, du respect des animaux et de la vie en général.

Depuis quelques années mon travail questionne plus particulièrement l’idée de l’abri.

L’abri, la maison, le chez soi, le lieu où l’on se sent en sécurité. Et d’une manière générale la planète, la nature comme abri de la vie. Le fait de ne pas avoir d’abris. Et la question de la justice sociale.

Des gens dorment dans la rue. Des animaux dont l’habitat est détruit par l’activité humaine. L’obsolescence programmée. La surconsommation. Le lien qu’entretien l’humain avec les autres espèces. La dévalorisation du « vieux », de l’abimé, de l’usé. . . 

Diplômée de La Cambre, Fabienne Loodts a pour sujets de prédilection les gens, la foule, l’animation des grandes villes. Illustratrice pour la presse, la littérature jeunesse et adulte, elle a depuis une quinzaine d’années signé plusieurs livres chez divers éditeurs. Elle expose un travail en cours sur son chien et la liberté.

Matthieu Ossona de Mendez est passionné depuis toujours par le dessin. Diplômé de l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, il travaille désormais en tant qu’illustrateur indépendant.

Sur le papier, il mélange différentes techniques et les superpose pour créer un espace de motifs et de couleurs. Cet univers aux couleurs vives est rempli de personnages énergiques, dans une exploration constante du mouvement.

Son travail oscille entre l’illustration jeunesse et le dessin contemporain, souvent marqué par ce qu’il observe et ressent du monde qui l’entoure.

Piccoli Posti (Petits Lieux) est une série de dessins de Laura Simonati, commencée en juin 2020 et publiée plus ou moins régulièrement sur son profil instagram @piccoliposti.

Les œuvres consistent en une série de reproductions stylisées de lieux plus ou moins imaginaires, réalisées au feutre sur du papier récupéré dans de vieux cahiers, en conservant toujours le même format : 5,5 x8cm.

Nés comme un simple exercice de composition, les Piccoli Posti sont rapidement devenus un expédient pour explorer des imageries collectives et personnelles.

Cette exposition présente une sélection de Piccoli Posti inspirés de lieux de la province italienne, des champs de blé aux pizzerias de périphérie.

Anne Wolfers est une artiste graveur belge. Formée à l’École nationale Supérieurs des Arts visuels de la Cambre (E.N.S.A.V.) par Gustave Marchoul en section gravure, elle enseigna la gravure à l’École des Arts d’Uccle pendant de nombreuses années.

Elle a exposé ses œuvres dans différentes galeries bruxelloises, notamment la galerie Pierre Hallet. Bien connue pour son travail exigeant en aquatinte et eau forte, elle développe des images où la figure humaine est centrale avec, toujours, une grande attention au détail et à la matière.